Éléments en faveur de la thèse de l'impact

 

Les deux géologues ayant attribué cette forme structurale à un astroblème ont mis en avant différents aspects morphologiques qui sont fréquents sur les cratères d'impact comme la présence de fractures concentriques et d'un piton central L'âge des sédiments où apparait le « cratère » est évalué entre 55 et 66 millions d'années. Sa formation pourrait être contemporaine à celle du cratère de Chicxulub, considéré souvent comme responsable de l'extinction de la fin du Crétacé. Plusieurs autres impacts datant de cette période sont connus à travers le monde, ce qui accréditerait l'hypothèse d'un cratère d'impact.
Cette interprétation a retenu l'attention des spécialistes en cratères d'impact qui, cependant, n'ont pu trancher en l'absence d'échantillons de roches (qu'il faudrait récupérer par un forage : carottage ou déblais rocheux de forage).
Dès 2004, deux années après l'annonce de la découverte du « cratère », le professeur John Underhill, géologue à l'Université d'Édimbourg a proposé, également dans la revue Nature, une autre interprétation pour la formation de la structure de Silverpit. Elle serait liée aux mouvements des couches de sel (principalement de la halite), d'âge Permien supérieur situées à plus grande profondeur. Cette mobilité du sel est classique dès que les couches de sédiments salifères atteignent une certaine épaisseur et un certain enfouissement. Elle est décrite en géologie sous les termes de diapirisme et plus spécifiquement, lorsqu'il s'agit de sel, d'halocinèse